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Oula .
Ca fait deux semaines que je suis en vacances.
C'est vraiment dur de rien foutre .
Mais je m'en sors vous inquiétez pas .
En pluss, y'a la coupe du monde à la télé .
Je suis sauvé .
Non c'est pas vrai j'ai pas encore regardé. En même temps on peut pas passer deux boutiques sans qu'on nous en parle. Sauf à la Mie Caline où ils sont hors sujet et qu'ils nous ont offert des posters de l'équipe de France de Basket.Merci sans façon.


Mais bon chez moi quand même , on se cultive.
Alors mon père il regarde.
Et comme ma mère c'est pas la Mie Calîne , elle essaie de s'interesser .
Assise à côté de mon père.
"Dis donc , il a pas un peu grossi Ronaldo ?"

Hihi . Elle est drôle de façon beaucoup .

et mon père. "Oué"
Genre il l'a écouté.
C'est drôle cette faculté qu'ont les hommes,enfin juste mon père en fait, à fermer leurs oreilles quand ils regardent un match. Il devient monovocabulairien du 'Oué' .

Y'a une autre faculté que je trouves drôle.
C'est celle d'avoir 14 ans à chaque début de relation. Moi ça me fait mortderisé.

Bon je vais vous laissez (y'a t'il pluss d'une personne qui lit mon blog en fait ? Cyril Powaa).
C'est pas tout mais j'ai .. rien à faire .

Le présentateur au perdant :
"Vous avez perdu mais nous vous soutenons!
Toute l'équipe est derrière vous et tous les téléspectateurs vous embrassent !"

Moi : Beurk , je l'embrasses pas moi , il est plein de transpi !
Mon frère : T'as vu ta tête à toi ?
Moi : Pourquoi tu veux l'embrasser toi ?

Vas-y pleures.
Quoi ? Ben pleure.

Dialogue entre moi et moi-même dans le bus. On se poile bien ensemble.

T’as 35 min devant toi pour pleurer. Jusqu’au péage.
Pourquoi tu veux que je pleure..

Il voulait pleurer le con mais il savait pas. Il sait jamais.

Pourquoi ?
Pour ce type là devant l’arrêt, un beau gosse de 14 ans qui se croit invincible.
Parce qu’il te parlais et tu t’en foutais.
Et tu t’en fous .
Parce que c’est la fin d’une époque.
Une époque dont tu n’voulais pas entendre parler,
Qui s’est installé d’abord avec fracas et puis tout doucement.
Elle t’a apprivoisé.
Mais c’est bon, t’as pas arrêter de chialer quand ça a commencé et tu recommences parce que c’est fini ?
Parce que t’es déçue.
Tu crois que bientôt on pourra plus être fier de toi.
Même toi tu pourras pas.
Parce que c’était dur. Que personne n’a compris.
Tiens, tu voulais pas faire des études où tu sacrifierais rien ?
Où tu dirais jamais à un ami « non je peux pas, j’dois travailler ».
Merde.
Trop tard.
En plus, tu doutes.
C’est ce que tu détestes les doutes. Pourtant eux, ils t’aiment.
Oh et ça.
Tu l’as tellement pleuré, tu t’es tellement détesté.
T’as réussi à le reconstruire. Pleurer de joie alors ?
Non.
Finalement, tu pourrais peut-être changer.
Oui mais si je changes je serais..différente.
Et comme tout le monde.
Ton cœur ? Quoi moi cœur ?
Celui qui ne sait jamais.
Lui et les doutes, ils sont potes.
Ouais mais t’as des rêves.
Tu vas mêmes les réaliser.
Et c’est même pas une raison pour ne pas pleurer.
T’as peur.
« T’es là, tu doutes, tu r’connais plus la route. »

Péage.
T’as pas pleuré.
Non j’avais du mascara.
Non ok j’arrive pas.